Essayons aujourd’hui d’intégrer une fois pour toute un concept que nombre de couples divorcés ont du mal à mettre en application ; ce n’est pas parce que le couple n’existe plus que, du point de vue de l’enfant, les parents n’en seraient plus. Autrement dit, il est tout à fait possible de vivre divorcés et de rester une référence parentale pour sa progéniture.
Des parents divorcés, tout simplement !
Au départ, quand on conçoit sa vie de couple, on imagine un foyer, uni, presque clanique. Nous contre le reste du monde (ou avec si vous préférez…) Et puis survient l’impensable, le désamour, l’éloignement sentimental, la séparation qui devient inéluctable. Les deux adultes divorcent et le foyer se brise. De nouvelles visions de la vie s’imposent. Le problème, c’est que bien des couples ont amalgamés, souvent inconsciemment, le couple d’amoureux et le duo de parents. Si bien que lorsque l’amour s’éteint, le duo parental semble devoir se séparer lui aussi, l’un paraissant indissociable de l’autre.
Il existe pourtant bien une vraie distinction entre ses deux couples animant le foyer familial. Et même quand l’amour n’est plus, la parentalité reste… à vie. Il va donc bien falloir l’assumer. Comment ? En anticipant au maximum la procédure de divorce, en discutant tous les points, y compris les plus tendus ou les plus à même d’être sources de conflits, jusqu’à parvenir à l’accord total.
On partage… Tout !
Si le but habituel des discussions autour d’un divorce est le partage équitable des ressources et des charges du foyer, alors il faut considérer les enfants comme une ressource particulière, dont chacun doit prendre soin, au sein d’une politique d’éducation commune de façon à continuer de contribuer à l’épanouissement des enfants. Le couple s’arrête. La parentalité, jamais. Alors continuons d’être des parents, même séparés. Nos enfants ne nous en voudront pas de vivre heureux chacun de notre côté. Par contre, ils pourraient bien nous reprocher, plus tard, notre mésentente perpétuelle, nos désaccords profonds sur l’éducation, le manque cruel de l’un ou de l’autre et que sais-je encore…
Plus c’est simple, plus c’est simple…
Le fait est que plus le couple en instance de divorce opte pour une solution simple de règlement du conflit et plus les solutions pour l’après, pour l’éducation, pour le « partage de la ressource enfant » se font simples à trouver. En somme, la simplicité appelle la simplicité. Inutile de plonger dans un divorce contentieux, long, fastidieux, coûteux pour la bourse comme pour les nerfs. Et souvenez-vous toujours qu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès. Alors, même si, en tant que parents, vous ne pourrez avoir accès au divorce en ligne, réservé aux divorçants sans enfants et aux parcours financiers simples, vous pouvez malgré tout prendre conseil auprès d’un avocat et entamer une procédure de divorce par consentement mutuel, simple. Très simple, rapide et efficace, vous permettant de vous impliquer pleinement dans votre vie de parent, même séparé…
